Traumatologie

Revenir à l'accueil

Sélectionnez une partie du squelette (entre le bassin et le pied)

Bassin Hanche Fémur (diaphyse) Genou Tibia (diaphyse) Cheville Pied

Nb: Les informations disponibles sur cette page sont à titre informatives et pourraient varier en fonction de la situation précise du patient. Elles ne prévalent pas sur les informations et consignes données par le chirurgien au patient dans le cadre de son traitement et de son suivi.

Informations concernant les kinésithérapeutes

Les informations à destination des kinésithérapeutes sont disponibles sous forme d'un document pdf disponible en cliquant ici : Informations Traumatologie pour kinésithérapeutes.

Bassin

Bassin

Les fractures de bassin sont généralement des fractures survenant lors d’accidents violents tels que par exemple : accidents de moto, voiture ou chute d’un toit, d'un échaffaudage ou encore d'une échelle.
Le traitement peut être chirurgical ou non en fonction du type de fracture.
Le suivi comprend des contrôles réguliers avec radiographies et suivi des cicatrices si opération.
En général, le patient restera sans appui du côté de la fracture pendant 6 semaines avec un traitement anticoagulant. De la kinésithérapie sera également réalisée pour éviter la fonte musculaire et garder la mobilité. L’appui sera ensuite progressivement autorisé en fonction de l’évolution.
S'en suivra généralement de longues incapacités de travail allant de 6 mois à 1 an.

Les fractures du cadre obturateur

Chez la personne âgée, on retrouve régulièrement des fractures de bassin que l’on appelle "fractures du cadre obturateur", souvent liées à des chutes de leur hauteur.
S’en suit généralement une rééducation avec un appui immédiat et une revalidation à la marche car ce sont des fractures stables.

Hanche

Fractures de col fémoral

Ce sont des fractures régulièrement retrouvées chez la personne âgée suite à des traumatismes simples (chutes de leur hauteur).
Le traitement est systématiquement chirurgical. Les deux catégories de traitement sont l’ostéosynthèse ( mise en place de vis ou clou) ou la prothèse de hanche (prothèse totale ou hemi-prothèse).
Le choix se fait en fonction de l’âge et de l’état fonctionnel du patient avant la chute, ainsi que du déplacement de la fracture.
L’appui est généralement d’emblée autorisé avec aides de marche (cadre de marche ou béquilles).
Le suivi comprend des contrôles réguliers avec radiographies et suivi des cicatrices, ainsi que de la kinésithérapie de rééducation à la marche.

Fracture per-trochantérienne et sous-trochantérienne

Ce sont des fractures régulièrement retrouvées chez la personne âgée suite à des traumatismes simples (chutes de leur hauteur).
Le traitement est systématiquement chirurgical, par mise en place d’un dispositif implanté dans l’os appellé clou centromédulaire.
Appui autorisé d’emblée sauf contre-indication donnée par le chirurgien.
Le suivi comprend des contrôles réguliers avec radiographies et suivi des cicatrices ainsi que de la kinésithérapie de rééducation à la marche.

Fracture périprothétique

Les personnes porteuses de prothèses de hanche peuvent faire des fractures autour de leur implant.
En fonction du site de la fracture, les traitements vont varier entre traitement non chirurgical jusqu’au remplacement complet de la prothèse, en passant par la mise en place de plaques vissées et/ou de cerclages métalliques.

Fémur

Les fractures de fémur sont des fractures survenant lors d’accidents violents, en général accidents de la route.
Le traitement est systématiquement chirurgical. Dans certains cas, pour des traumatismes très violents associés à des plaies importantes, le traitement inclura plusieurs opérations.
Généralement, une fois la chirurgie définitive effectuée, le patient pourra de suite prendre un appui protégé de cannes béquilles. Un traitement anticoagulant sera également prescrit.
De la kinésithérapie sera également réalisée pour éviter la fonte musculaire et garder la mobilité.
Le suivi comprend des contrôles réguliers avec radiographies et suivi des cicatrices. Cela est d’autant plus important que le risque d’infection est majoré dans ce type de traumatisme.
L’arrêt de travail est généralement long (entre 4 et 9 mois).

Genou

Fracture supracondylienne de fémur

Ce sont des fractures majoritairement retrouvées chez les personnes âgées suite à une chute simple. Et plus rarement retrouvées chez les personnes plus jeunes suite à des accidents violents.
Le traitement est majoritairement chirurgical avec mise en place de plaque et plus rarement de clou centromédulaire.
Anticoagulants 6 semaines.

Plateau tibial

Les fractures de plateau tibial sont généralement des fractures survenant lors d’accidents violents. Elle peuvent néanmoins survenir chez la personne âgée dans le cadre de chutes simples.
Ce sont des fractures avec atteinte de l’articulation, engendrant souvent une arthrose précoce.
Le but de la chirurgie est de réduire ce risque en reconstituant le mieux possible l’articulation, généralement à l’aide de plaque et vis.
Le membre opéré sera sans appui pendant 6 semaines suivi d’un appui partiel, l’appui complet ne sera repris que vers 3 mois.
Un traitement anticoagulant sera également prescrit.
De la kinésithérapie sera également réalisée pour éviter la fonte musculaire et garder la mobilité.
Le suivi comprend des contrôles réguliers avec radiographies et suivi des cicatrices.
L’arrêt de travail est généralement long, de l’ordre de 4 à 9 mois.

Tibia

Les fractures de tibia sont des fractures survenant lors d’accidents violents, en général accidents de la route.
Le traitement est presque systématiquement chirurgical. Dans certains cas, pour des traumatismes très violents associés à des plaies importantes, le traitement inclura plusieurs opérations.
Généralement, une fois la chirurgie définitive effectuée, le patient pourra prendre un appui d’emblée protégé de cannes béquilles. Un traitement anticoagulant sera également prescrit.
De la kinésithérapie sera également réalisée pour éviter la fonte musculaire et garder la mobilité.
Le suivi comprend des contrôles réguliers avec radiographies et suivi des cicatrices. Cela est d’autant plus important que le risque d’infection est majoré dans ce type de traumatisme.
L’arrêt de travail est généralement long (entre 4 et 9 mois).

Cheville

Pilon tibial

Les fractures de pilon tibial surviennent majoritairement suite à des accidents violents.
Le traitement consiste souvent à des chirurgies en deux temps chirurgicaux à cause du gonflement souvent très important et du risque de nécrose de la peau. Le premier temps consiste fréquement en la mise en place d’un dispositif de type fixateur externe ou éventuellement plâtre, et ensuite une fixation plaque et vis qui peut nécessiter plusieurs cicatrices.
Le membre opéré sera sans appui pendant 6 semaines à dater de la dernière chirurgie, suivi d’un appui partiel. L’appui complet ne sera repris que vers 3 mois.
Un traitement anticoagulant sera également prescrit.
De la kinésithérapie sera également réalisée pour éviter la fonte musculaire et garder la mobilité.
Le suivi comprend des contrôles réguliers avec radiographies et suivi des cicatrices.
L’arrêt de travail est généralement long, de l’ordre de 4 à 9 mois.

Fracture de malléoles (uni-, bi-, tri-malléolaire)

Traumatisme généralement à plus faible énergie (chute de sa hauteur en général) qui concerne les personnes jeunes et âgées.
Il peut y avoir plusieurs sites de fracture simultanément. La fracture est alors uni-malléolaire, bi-malléolaire, tri-malléolaire en fonction des différentes fractures.
Les fractures bi- et tri-malléolaires peuvent être associées à une luxation de cheville qui nécessitera dans un premier temps une réduction avec mise en place d'un plâtre ou d’un fixateur externe. Puis dans un deuxième temps une chirurgie définitive sera réalisée.
Pour les fractures uni-malléolaires, le traitement chirurgical définitif d'emblée est généralement la règle. Dans certains cas, il peut même être non chirurgical si la fracture est non déplacée et stable.
Plus rarement, on peut retrouver une lésion de l’articulation entre le tibia et le peroné (syndesmose), qui nécessite le placement d’une vis prenant ces deux os. Cette vis sera généralement retirée en hôpital de jour à 3 mois de l’intervention.
Durant les 6 premières semaines, la cheville opérée devra rester sans appui
Le patient bénéficiera d’une attelle amovible en résine qui sera confectionnée au premier rendez-vous postopératoire, permettant de mobiliser la cheville rapidement avec le kinésithérapeute.
Un traitement anticoagulant sera également prescrit pour la durée sans appui.
L’appui sera généralement autorisé après la 6ème semaine.
L’incapacité de travail varie en général de 2 à 4 mois.

Pied

Fracture de calcaneum

Cette fracture survient lors de traumatismes violents tels que chutes de hanteur relativement importante.
Le gonflement est généralement important, on évite donc le plâtre sur ce type de fracture.
Elle pourrait nécessiter une opération si la fracture est déplacée ou à risque de déplacement. L’intervention sera souvent décalée par rapport au traumatisme d’un dizaine de jours afin de permettre au gonflement de diminuer.
Il faudra éviter l’appui durant 3 mois. La mobilisation du pied et de la cheville sera par contre autorisée d’emblée.
L’arrêt de travail est généralement de l’ordre de 4 à 9 mois.

Fracture ou entorse de Lisfranc

Il s’agit de lésions de l’avant du pied, osseuses (fractures) et/ou ligamentaires, autour d’une articulation que l’on nomme l’articulation de Lisfranc.
Le gonflement est généralement important, on évite donc le plâtre sur ce type de lésion.
Elle pourrait nécessiter une opération pour restaurer l’anatomie. Un déplacement au niveau des articulations pourrait en effet causer une arthrose précoce.
L’intervention sera souvent décalée par rapport au traumatisme d’un dizaine de jours afin de permettre au gonflement de diminuer.
Si une opération est nécessaire pour stabiliser l’articulation, il faudra d’emblée effectuer une deuxième opération pour retirer le matériel.
Il faudra éviter l’appui durant 3 mois. La mobilisation du pied et de la cheville sera par contre autorisée immédiatement.
L’arrêt de travail est généralement de l’ordre de 4 à 9 mois.